Résumé de la décision
M. A..., un ressortissant bangladais, a formé un appel devant la cour administrative d'appel contre le jugement du tribunal administratif de Toulouse du 22 mars 2019, qui avait rejeté sa demande d'annulation d'une décision du préfet de la Haute-Garonne, le maintenant en rétention administrative pendant l'examen de sa demande d'asile. La cour a examiné la requête d'appel et a constaté qu'elle était manifestement dépourvue de fondement. Elle a donc rejeté la requête et a indiqué que les conclusions relatives aux frais juridiques devaient être rejetées en conséquence.
Arguments pertinents
1. Examen des moyens: La cour a souligné que le jugement du tribunaladministratif avait bien traité tous les moyens soulevés par M. A..... La seule contestation de l'appréciation de ces moyens ne suffit pas à affecter la régularité du jugement. La cour a déclaré : "Si M. A... entend contester l'appréciation portée sur leur mérite par le premier juge, un tel moyen n'affecte pas la régularité du jugement."
2. Absence de nouveaux éléments: En appel, M. A... a réitéré ses arguments sans fournir d'éléments de droit ou de pièces nouvelles pour soutenir ses prétentions. La cour a noté que cela entraîne le rejet des moyens, indiquant que "nous écartons tous ces moyens par adoption des motifs retenus par le premier juge."
Interprétations et citations légales
1. Code de justice administrative - Article R. 222-1: La cour a appliqué les règles relatives à l'irrecevabilité des recours manifestement dépourvus de fondement. L'article R. 222-1 stipule que "les présidents des cours administratives d'appel (...) peuvent, en outre, par ordonnance, rejeter (...) les requêtes d'appel manifestement dépourvues de fondement."
2. Examen du contentieux administrative: Lors de l'examen de la question de la rétention administrative, la cour fait référence à la décision concluante du tribunal administratif, signalant que "le jugement répond à l'ensemble des moyens présentés par M. A...". Cela souligne l'importance d'un examen minutieux par le juge de première instance, qui a été respecté et confirmé par la cour.
3. Rejet des demandes de frais juridiques - Code de justice administrative - Article L. 761-1: En ce qui concerne les demandes de remboursement des frais juridiques, la cour a affirmé que ces demandes ne pouvaient que être rejetées, indiquant que "les conclusions tendant à l'application des dispositions combinées des articles L. 761-1 du code de justice administrative et 37 de la loi du 10 juillet 1991 relative à l'aide juridique ne peuvent qu'être rejetées par voie de conséquence."
Ces éléments montrent comment la cour administrative a traité les arguments de l'appelant en se basant sur des principes de droit administratif et en confirmant la validité des décisions antérieures.