Résumé de la décision
La présente décision concerne une demande d'extension d'expertise formulée par la société Seg Fayat. Cette société a demandé que les opérations d’expertise ordonnées par une ordonnance précédente soient rendues contradictoires avec la société Fondasol, qui était liée contractuellement à elle et avait réalisé une étude de faisabilité géotechnique. Le juge des référés a accordé cette demande, concluant à l'utilité de l'implication de Fondasol dans l'expertise. L'ordonnance a été rendue le 20 avril 2017, confirmant que la société Fondasol est désormais associée aux opérations d'expertise.
Arguments pertinents
Les arguments clés de la décision se basent sur la nécessité de garantir une expertise complète et contradictoire. Le juge a noté que :
> "Eu égard à la nature des désordres qui affectent le bâtiment abritant le CIGT et à la mission qui a été confiée à cette société, l'utilité de la présence de cette dernière aux opérations d'expertise est incontestable."
Cela souligne que l'expertise peut être significativement améliorée par l'inclusion de Fondasol, en raison de son rôle et de son expertise antérieure. Le respect du contradictoire et l'efficacité de la procédure sont des éléments fondamentaux justifiant cette extension.
Interprétations et citations légales
La décision s'appuie sur l'article R. 532-3 du Code de justice administrative, qui précise que :
> "Le juge des référés peut, à la demande de l'une des parties formée dans le délai de deux mois qui suit la première réunion d'expertise, ou à la demande de l'expert formée à tout moment, étendre l'expertise à des personnes autres que les parties initialement désignées par l'ordonnance, ou mettre hors de cause une ou plusieurs des parties ainsi désignées."
Cette disposition suggère que la flexibilité dans la détermination des parties impliquées dans une expertise est essentielle afin de garantir sa pertinence et sa qualité. L'interprétation de cette disposition par le juge indique qu'il est impératif d'inclure toute partie pouvant apporter une valeur ajoutée à l'expertise, surtout lorsqu'elle est déjà intervenue dans les problèmes soulevés. Cela montre aussi que le cadre légal encourage une approche collaborative dans la résolution des litiges, afin d'assurer une justice plus exhaustive et équitable.
Ainsi, l’ordonnance souligne également l'importance du cadre procédural qui permet aux parties de demander des modifications dans la composition de l'expertise, contribuant ainsi à un processus décisionnel plus éclairé et efficace.