Résumé de la décision :
Mme E... a introduit une requête devant la cour pour contester son changement d’affectation et demander réparation pour harcèlement moral ainsi que d'autres demandes financières à l'encontre de la commune de Brax. Par la suite, elle a demandé un désistement pur et simple de son action, qui a été accepté par la commune. La cour a donc acté les désistements des deux parties, mettant fin à l’instance.
Arguments pertinents :
Dans sa décision, la cour a d’abord pris en considération la demande de désistement formulée par Mme E..., indiquant qu'il s’agissait d’un désistement pur et simple, ce qui est conforme aux règles de procédure. Ce type de désistement ne doit pas être justifié par des motifs. La commune de Brax a également déclaré accepter le désistement de Mme E..., expérience qui a conduit la cour à conclure que rien ne s’opposait à l’acte.
La cour, en citant que « le désistement est pur et simple », souligne la nature inconditionnelle de cette procédure. Cela indique que toutes les demandes initiales formulées par Mme E... étaient désormais abandonnées, annulant ainsi tout potentiel litige.
Interprétations et citations légales :
1. Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 : Cette loi régit les droits et obligations des fonctionnaires, dont peuvent découler des enjeux relatifs aux affectations et à la reconnaissance d'un préjudice moral.
2. Code de justice administrative - Article L. 761-1 : Cet article prévoit la possibilité pour les parties, dans certaines situations, de demander le remboursement des frais engagés pour la défense de leurs droits devant le juge administratif. La cour a également renoncé à la demande de Madame E... en acceptant le désistement.
3. Code de justice administrative - Article R. 611-1 : Selon ce texte, les décisions de désistement doivent être portées à la connaissance de toutes les parties. Dans ce cas, la Cour a respecté cette procédure en notifiant les décisions aux parties concernées.
En conclusion, les désistements consentis par Mme E... et la commune de Brax ont permis à la cour de clore le dossier sans avoir à examiner le fond des demandes liées à l'affectation et au harcèlement moral. Les références aux articles de loi soulignent la validité procédurale de la décision et des droits des parties.