Résumé de la décision :
M. A...C... a formé une requête en appel contre un jugement du tribunal administratif de Toulon daté du 10 novembre 2017, qui avait rejeté une demande liée à un recours pour excès de pouvoir introduit par la commune du Lavandou. La Cour a jugé que la requête d'appel était manifestement dépourvue de fondement, renvoyant aux motifs fournis par les juges de première instance. En conséquence, la cour a rejeté la requête et les conclusions au titre des frais de justice.Arguments pertinents :
Les arguments principaux de la décision se basent sur le constat que M. C... n'apporte pas d'éléments nouveaux en appel, se limitant à reprendre des arguments déjà examinés et rejetés en première instance. La Cour a noté que le tribunal avait écarté avec soin les arguments de M. C..., à savoir :1. La tardiveté de la requête déposée par la commune, qui avait été contestée par M. C..., mais qui ne justifiait pas son appel.
2. L'absence d'erreur manifeste d'appréciation de l'avis du conseil de discipline de recours, qui avait également été dûment examiné par le tribunal.
La Cour a réaffirmé l'absence d'éléments probants pour soutenir la contestation du jugement :
> "Il y a lieu d'écarter les moyens ainsi renouvelés devant la Cour par le requérant, qui ne présente aucun élément de fait ou de droit nouveau."
Interprétations et citations légales :
Dans cette décision, plusieurs textes de loi ont été appliqués et interprétés :1. Code de justice administrative - Article R. 222-1 : Cet article prévoit que les présidents des formations de jugement peuvent rejeter des requêtes manifestement dépourvues de fondement. Il est particulièrement cité pour justifier le rejet en l'absence de nouveaux éléments :
> "les présidents des formations de jugement des cours peuvent (...) par ordonnance, rejeter (...) après l'expiration du délai de recours (...) les requêtes d'appel manifestement dépourvues de fondement".
2. Loi n° 91-647 du 10 juillet 1991 : Bien que cette loi réglemente l'aide juridictionnelle, dans ce cas précis, elle est mentionnée dans le cadre des conclusions de M. C... pour le remboursement des frais de justice, également rejetées en raison du caractère non fondé de la requête.
Cette décision met en lumière la rigueur des exigences probatoires en appel et souligne que le simple renouvellement d'arguments déjà examinés en première instance ne suffit pas à établir un fondement valide pour une requête d'appel.