Résumé de la décision
Dans cette affaire, M. et Mme C... ont interjeté appel d'un jugement du tribunal administratif de Montpellier en date du 4 décembre 2014, concernant une rectification fiscale qui remettait en question des investissements réalisés dans des sociétés en participation. Les époux affirmaient que l'administration fiscale n'avait pas identifié correctement ces sociétés, et qu'elle avait méconnu diverses obligations légales dans le cadre de la procédure. Toutefois, par un mémoire enregistré le 13 mai 2016, M. et Mme C... se sont désistés de leur recours. Le ministre des finances, à la suite de ce désistement, a demandé à la Cour d'en prendre acte. La Cour a, par conséquent, décidé de donner acte du désistement d’instance.
Arguments pertinents
Les arguments principaux des requérants étaient que :
1. La proposition de rectification de l'administration fiscale était insuffisamment motivée, ne précisant pas les sociétés en participation concernées.
2. L'administration fiscale aurait dû procéder à une vérification des comptabilités des sociétés en participation avant tout contrôle sur pièces.
3. Ils soulignaient que leurs investissements étaient conformes aux dispositions fiscales en vigueur, arguant que l'absence de raccordement au réseau électrique était indépendante de leur volonté.
Ainsi, les requérants invoquaient des manquements de l'administration à certaines obligations juridiques, ce qui les aurait privés des garanties fondamentales des droits de la défense.
Interprétations et citations légales
Les différents textes de lois invoqués dans cette décision comprennent :
- Livre des procédures fiscales - Article L. 76 B : Cet article impose une obligation de communication d'éléments obtenus durant les vérifications fiscales. Les requérants soutenaient que l'administration n’avait pas respecté cette obligation.
- Code général des impôts - Article 199 undecies : Les époux C... faisaient valoir que cet article ne nécessitait pas l'agrément d'un comité pour valider leurs investissements, ni qu'ils fussent raccordés au réseau d'électricité pour bénéficier de réductions fiscales.
- Code civil - Article 1604 : Ils se référaient à ce texte pour affirmer que le droit à la réduction d'impôt naissait de la simple livraison du bien, ce qui renforçait leur position selon laquelle leur investissement devait être considéré comme valide, indépendamment des conditions ultérieures de raccordement.
En conclusion, la Cour a reconnu le désistement des requérants de l’instance et a décidé d’en donner acte, mettant ainsi fin à la procédure judiciaire dans ce cas particulier.