Résumé de la décision
M. B..., un ressortissant turc dont la demande d'asile a été rejetée, conteste un jugement du tribunal administratif de Rouen qui a validé un arrêté du 9 octobre 2017, refusant de lui délivrer un titre de séjour et lui enjoignant de quitter le territoire français. Cette décision administrative était également assortie d'une interdiction de retour sur le territoire pour une durée de deux ans. La cour administrative d'appel a confirmé le jugement de première instance, déclarant que les moyens de contestation de M. B... n'étaient pas fondés et qu'il n'avait pas apporté d'éléments nouveaux en appel.
Arguments pertinents
1. Motivation et examen de la situation personnelle : M. B... soutient que le refus de titre de séjour est insuffisamment motivé et qu'il ne tient pas compte de sa situation personnelle, dénonçant également un défaut d'examen personnel. La cour conclut que M. B... n'apporte aucun élément de fait ou de droit pour infirmer le raisonnement des premiers juges, adoptant ainsi leurs motifs.
> Citation : "Il n'apporte, en appel, aucun élément de fait ou de droit de nature à remettre en cause l'appréciation portée par les premiers juges sur ces moyens."
2. Droit d'être entendu : En ce qui concerne la mesure d'éloignement, M. B... affirme que cela méconnaît le droit d'être entendu avant l'adoption d'une décision faisant grief. La cour réitère que M. B... n'apporte pas d'arguments pour modifier l’appréciation des premiers juges.
> Citation : "Il n'apporte, en appel, aucun élément de fait ou de droit de nature à remettre en cause l'appréciation portée par les premiers juges sur ce moyen."
3. Interdiction de retour : M. B... conteste également la validité de l'interdiction de retour pour une durée de deux ans, sans éléments nouveaux à fournir. La cour conclut également sur ce point qu'il n'existe pas de motif suffisant pour annuler la décision des premiers juges.
> Citation : "Il n'apporte, en appel, aucun élément de fait ou de droit de nature à remettre en cause l'appréciation portée par les premiers juges sur ce moyen."
Interprétations et citations légales
Les considérations juridiques s'appuient sur plusieurs textes légaux :
1. Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile - Article L. 313-11 : Cet article stipule les conditions de délivrance d'un titre de séjour pour les étrangers rares d'éléments à remettre en contexte, mais M. B...n’a pas démontré qu'il se trouvait dans l’une des hypothèses.
2. Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile - Article L. 511-1 : Concernant le principe général du droit de l'Union européenne qui impose d’être entendu, la cour considère que M. B... n'a pas été en mesure de fournir de faits concrets ou de nouvelles preuves justifiant qu'il n'a pas eu l'occasion d'être entendu avant la décision.
3. Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales : La cour fait également référence à l'article 8 relatif au droit au respect de la vie privée et familiale dans le cadre de l'examen des demandes de séjour. M. B... n’a pas réussi à prouver que la décision de refus de titre de séjour violait ce droit.
> Citation : "les stipulations de l'article 8 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales et qu'elle est entachée d'erreur manifeste dans l'appréciation de ses conséquences sur sa situation personnelle."
En conclusion, la décision de la cour administrative d'appel se fonde principalement sur l'absence d'arguments tangibles de M. B... pour contester les jugements antérieurs et la validité des mesures adoptées par la préfecture. La cour a également soigneusement examiné les textes en vigueur, confirmant la légitimité des décisions prises.