Résumé de la décision
La commune de Gignac a renoncé à sa requête (n° 19MA01367) relative à l'annulation d'un jugement annulant un permis de construire accordé à la société FDI Habitat pour la construction de deux bâtiments. Le tribunal a pris acte de ce désistement, tout en notant que M. E..., qui avait contesté cette décision, a également renoncé à sa propre requête (n° 19MA01342). En conséquent, les conclusions d’annulation de M. E... dans le cadre de l’instance n° 19MA01367 ont été déclarées sans objet et rejetées.
Arguments pertinents
1. Désistement : Le tribunal a constaté que le désistement de la commune de Gignac et de M. E... étaient « purs et simples », affirmant qu’il n’y avait « rien ne s’oppose à ce qu’il en soit donné acte ». Cela implique que les parties ont volontairement choisi de renoncer à leurs demandes, ce qui est admis dans le cadre du droit administratif.
2. Conclusion sans objet : Concernant les conclusions aux fins d’annulation présentées par M. E..., le tribunal a mentionné qu’elles « sont devenues sans objet » en raison de son désistement dans l’autre instance, soulignant que le désistement d'action entraîne la caducité des demandes liées.
Interprétations et citations légales
- Droit au désistement : L'article L. 600-5-1 du code de l'urbanisme encadre la possibilité pour les parties de renoncer à leurs recours. Ce droit de désistement est reconnu même dans le cadre d'appel, permettant une certaine flexibilité dans la gestion des litiges administratifs.
- Désistement d'action : La décision implique une compréhension claire du désistement d'action, qui, selon le principe juridique, rend inopérantes toutes les demandes antérieures connexes. La décision souligne ce point en affirmant « son désistement de cette dernière requête étant un désistement d’action », ce qui fait référence à la notion que le désistement entraîne la disparition de l'affaire de la sphère judiciaire.
- Frais d'instance : Le tribunal a décidé de mettre à la charge de M. E... les frais par lui exposés, ce qui est une application judicieuse de l'article 37 de la loi du 10 juillet 1991, qui régit les frais d'instance en matière administrative.
En résumé, la décision accommode les désistements des deux parties dans un cadre procédural judiciarisé, tout en précisant les conséquences juridiques de tels actes sur le cours des affaires en justice et les charges financières afférentes.