Résumé de la décision
Dans l'affaire enregistrée sous le n° 17NT01826, Mme A... conteste plusieurs arrêtés du ministre de la culture prolongeant son congé de maladie ordinaire et établissant un maintien à demi-traitement. Elle soutient que son syndrome d'intolérance aux ondes électromagnétiques, survenu pendant son activité professionnelle, constitue une maladie professionnelle, et demande à la cour d'annuler le jugement du tribunal administratif d'Orléans qui avait rejeté ses demandes. Cependant, par un mémoire enregistré le 15 novembre 2018, Mme A... a décidé de se désister de son recours. La cour a pris acte de ce désistement, ce qui a conduit à la clôture de l'affaire sans examen du fond.
Arguments pertinents
Les principaux arguments de Mme A... peuvent être résumés comme suit :
1. Imputabilité au service : Mme A... soutient que le tribunal aurait dû examiner l'imputabilité de sa maladie au service, puisque celle-ci est apparue et s'est aggravée pendant qu'elle exerçait ses fonctions.
2. Maladie professionnelle : Elle affirme que son syndrome d'intolérance aux ondes électromagnétiques doit être reconnu comme une maladie professionnelle, ce qui aurait des conséquences sur son traitement.
3. Inadéquation des arrêtés : Elle conteste également les arrêtés ayant fixé son statut de demi-traitement pendant son congé de maladie, arguant que cela n'était pas justifié compte tenu de sa situation.
Citation pertinente : « Les arrêtés contestés ne pouvaient la placer à demi-traitement. »
Interprétations et citations légales
Dans cette décision, différents textes de loi ont été mobilisés pour traiter les demandes de Mme A... :
1. Loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée : Cette loi régit la fonction publique et établit, entre autres, les règles relatives aux congés de maladie.
2. Décret n° 86-442 du 14 mars 1986 : Ce décret précise les modalités de gestion des congés de maladie des agents publics. Il est important dans le cadre de l'examen de la légalité des arrêtés relatifs à la gestion des congés de maladie.
Citation directe : « Le tribunal administratif d'Orléans a rejeté ses demandes », pointant ici l'issue défavorable au motif des éléments de preuve insuffisants ou l'absence de reconnaissance formelle de la maladie en tant que maladie professionnelle.
En conclusion, la cour n'a pas eu à se prononcer sur le fond des arguments de Mme A..., car son désistement a été pur et simple. La décision d'accepter ce désistement a mis un terme à l'instance, évitant une éventuelle analyse approfondie de la légalité des arrêtés et de l'imputabilité de la maladie au service. La clôture rapide du dossier souligne l'importance du respect des décisions des parties dans le cadre des procédures administratives.