Résumé de la décision
Dans cette affaire, Mme B... et le syndicat Snapac CFDT ont saisi la Cour pour contester la décision de l'inspecteur du travail lui permettant de licencier Mme B... pour faute, ainsi que le rejet implicite de leur recours hiérarchique. Ils soutiennent que la décision n'est pas motivée, qu'elle repose sur des faits prescrits et qu'elle est liée à la fonction de représentant du personnel de Mme B.... Après avoir été informée du désistement de Mme B... et du syndicat, la Cour a pris acte de ce désistement et a clôturé la procédure.
Arguments pertinents
Les requérants avancent plusieurs arguments clés :
1. Absence de motivation dans la décision de l'inspecteur du travail : Ils soutiennent que la décision se limite à reprendre les propos de l'employeur sans fournir d'analyse approfondie.
2. Non-retention de certains griefs : La Cour d'hier a observé que la situation de conflit interpersonnel n'avait pas été entièrement imputable à Mme B..., ce qui pose question sur le fondement du licenciement.
3. Insubordination et prescription : L'argument selon lequel le motif d'insubordination se base sur des faits anciens, antérieurs de 5 mois à la convocation à l'entretien préalable, est central. Ils indiquent également qu'aucune nouvelle preuve n'est présentée.
4. Contexte de la demande de licenciement : Mme B... souligne que son rôle en tant que représentante du personnel a motivée l'employeur à proposer sa rupture de contrat pour des raisons liées à ses rappels des obligations du théâtre en matière de santé et de sécurité.
Interprétations et citations légales
Divers textes législatifs ont été invoqués dans cette affaire :
1. Code du travail : Ce code possède des articles qui encadrent le licenciement et définissent les conditions de celui-ci, notamment l'article L. 1232-1 qui stipule que "tout licenciement doit être justifié par une cause réelle et sérieuse."
2. Code de justice administrative : L'article L. 761-1 précise que "les frais exposés par une partie et non compris dans les dépens peuvent, dans certaines conditions, être mis à la charge de l'État." Ce point est pertinent au sujet de la demande de dommages et intérêts formulée par Mme B... et le syndicat.
La décision a également impliqué des considérations sur la motivation des décisions administratives. Selon la jurisprudence établie, une décision administrative doit être suffisamment motivée pour permettre aux parties de comprendre les raisons qui justifient la décision.
Le désistement de la requête, enregistré le 28 janvier 2016, a conduit à la clôture de la procédure sans jugement sur le fond, ce qui illustre l'importance du droit de renoncer à une action en justice, tant en matière administrative que civile.