Résumé de la décision
Dans l'affaire N°13VE00961, l'Etablissement public de gestion du quartier de la Défense (DEFACTO) a déposé une requête le 27 mars 2013 pour demander l'annulation d'un jugement rendu par le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise, qui a statué sur une demande du préfet des Hauts-de-Seine concernant l'acte de disposition de DEFACTO. Au cours de la procédure, DEFACTO a finalement décidé de se désister de sa requête, ce qui a été accepté par la Cour. Par conséquent, il n'y a pas eu d'examen des arguments soulevés par DEFACTO, ni de décision sur le fond.
Arguments pertinents
Le désistement de DEFACTO est désigné comme "pur et simple", ce qui signifie qu'il ne présente aucune condition ou réserve. La décision implique que ce désistement est accepté sans opposition, permettant ainsi de clore l'affaire. Aucune des questions de régularité ou de fond soulevées par DEFACTO, comme la compétence de l'EPADESA à intervenir dans l'affaire ou l'application du principe de spécialité, n’a été examinée par la Cour, car le désistement rend leur étude superflue.
Interprétations et citations légales
Les lois et règlements cités dans la procédure incluent plusieurs textes qui ont structuré le cadre juridique autour des établissements publics en charge de l’aménagement et de la gestion dans la région de la Défense :
- Décret n°58-815 du 9 septembre 1958 : Il établit les fondements de l’aménagement de la Défense, mais ne contient pas d'éléments spécifiques mentionnés dans la décision.
- Loi n°2007-7254 du 27 février 2007 : Elle crée DEFACTO, mais la décision n'entre pas plus en profondeur dans ses implications, puisque le désistement clôt l’affaire.
- Décret n°2010-743 : Ce texte, qui Dissout EPAD et EPASA, est également cité sans qu’elle soit soumise à une analyse, car la question de l'applicabilité de ces dispositions ne se pose plus.
Pour enrichir l'analyse, un passage du Code de justice administrative - Article L. 761-1 pourrait être pertinent dans un autre contexte, car il stipule la possibilité de mise à la charge de l'Etat d'une somme pour les frais d'instance, ce qui pourrait être discuté dans le cadre de l'issue de la requête, mais ici, il ne s'applique pas en raison du désistement de DEFACTO.
En résumé, la décision met principalement l'accent sur le fait qu'une fois le désistement accepté, toutes les questions soulevées perdent leur pertinence, et il n'y a donc pas eu d'examen du fond ou des arguments avancés.