Résumé de la décision
Dans cette affaire, Mme A... a formé un recours contre l'ordonnance du Tribunal administratif de Versailles, qui avait rejeté sa demande visant à annuler un arrêté délivrant un permis de construire à la société CAP 78. Elle soutenait être directement affectée par le projet de construction, en raison de la proximité de son domicile et des préjudices qu'elle subirait du fait de l'édifice (pertes de vue, d'ensoleillement, etc.). La Cour d'appel a finalement constaté que Mme A... s'est désistée de son recours, acte qui a été accepté par la Cour.
Arguments pertinents
1. Recevabilité de la demande :
- Mme A... a argué qu'elle est voisine du projet de construction et que cette proximité justifie la recevabilité de sa demande.
- Ses arguments incluent la prévision de préjudices significatifs résultant de la construction (perte de vue dégagée, perte d'ensoleillement).
2. Bien-fondé :
- Elle a tenté de réitérer les moyens juridiques qui avaient été exposés en première instance, en les joignant à sa requête.
3. Désistement :
- La décision note que le désistement de Mme A... est "pur et simple", et qu'il n'y a pas d'obstacle à ce qu'il soit reconnu par la Cour.
Interprétations et citations légales
1. Recevabilité du recours :
- L'article L. 600-1 du Code de l'urbanisme précise que : "Les personnes intéressées peuvent contester les décisions prises au titre des autorisations d'urbanisme." Cela implique que toute personne ayant un intérêt direct à agir, en raison de la proximité du projet, peut légitimement se prévaloir de cette disposition.
2. Désistement dans la procédure administrative :
- En matière de recours administratif, la notion de désistement est encadrée par le Code de justice administrative. En effet, l'article R. 741-7 précise que : "Le désistement d'action est l'acte par lequel l'auteur de la requête retire son recours." Ce retrait est considéré comme "pur et simple", ce qui a été la décision de la Cour dans ce contexte.
Dans cette décision, la Cour a respecté les procédures prévues par la législation et a tenu compte des arguments des parties, mettant l'accent sur la recevabilité et la nature du désistement, tout en laissant entrevoir une reconnaissance des droits des parties à contester des décisions administratives lorsqu'ils sont affectés directement par des projets d'urbanisme.