Résumé de la décision
M. B... a obtenu l'aide juridictionnelle totale pour contester des arrêtés de transfert aux autorités espagnoles et d'assignation à résidence. En appel, il a réitéré ses arguments de première instance, notamment l'insuffisance de motivation des arrêtés, l'incompétence du signataire, et l'erreur manifeste d'appréciation de sa situation personnelle. Toutefois, la cour a constaté qu'il ne présentait aucun élément nouveau et que les motifs du tribunal administratif étaient valides. Par conséquent, la requête d'appel a été jugée manifestement dépourvue de fondement et a été rejetée.
Arguments pertinents
1. Absence d'éléments nouveaux : M. B... n'a pas apporté d'éléments de fait ou de droit nouveaux par rapport à son argumentation initiale. La cour a souligné que "ne ressort pas des pièces du dossier que le premier juge aurait, par les motifs qu'il a retenus, commis une erreur en écartant ces moyens".
2. Rejet de la requête : En vertu de l'article R. 222-1 du code de justice administrative, la cour a le pouvoir de rejeter les requêtes manifestement dépourvues de fondement. La décision a été prise en se basant sur le constat que les arguments de M. B... n'étaient pas fondés sur des éléments nouveaux et que les motifs du tribunal administratif étaient suffisants.
Interprétations et citations légales
1. Article R. 222-1 du code de justice administrative : Cet article permet aux présidents des cours administratives d'appel de rejeter par ordonnance les requêtes manifestement dépourvues de fondement. La cour a appliqué cette disposition en constatant que "la requête d'appel est manifestement dépourvue de fondement".
2. Règlement CE n° 604/2013 : M. B... a invoqué des erreurs d'appréciation au regard de ce règlement, qui traite des critères et mécanismes de détermination de l'État responsable de l'examen d'une demande d'asile. Cependant, la cour a noté qu'aucun élément nouveau n'avait été présenté pour contredire les conclusions du tribunal administratif.
3. Loi du 10 juillet 1991 sur l'aide juridictionnelle : Les conclusions à fins d'injonction et d'application des dispositions de cette loi ont également été rejetées, car elles découlaient du rejet de la requête principale. La cour a précisé que "les conclusions à fins d'injonction ne peuvent qu'être rejetées par voie de conséquence".
En somme, la décision s'appuie sur une analyse rigoureuse des arguments présentés par M. B... et sur l'application des textes législatifs pertinents, confirmant ainsi le rejet de sa requête d'appel.