Résumé de la décision
La SAS CSF a introduit un recours contre un permis de construire, en raison de plusieurs griefs concernant l'impact de ce projet sur le commerce local et l'environnement urbain. Par la suite, la SAS CSF se désiste de sa requête. La Cour a donc pris acte de ce désistement et a noté que la SCCV Foncière Chabrières renonce à ses demandes au titre des frais engagés, rendant ainsi la décision définitive sans statuer sur les moyens soulevés.
Arguments pertinents
1. Recevabilité du recours : La SAS CSF conteste la tardiveté de son recours, affirmant qu'elle possède un intérêt à agir en raison des effets du permis sur son activité. La Cour n'est pas parvenue à examiner ce point, le désistement de la requête ayant été constaté.
2. Mérites du recours : La saisie de la Cour portait sur plusieurs points, y compris l’absence de visas de textes dans l'arrêté, une délimitation erronée de la zone de chalandise, et le non-respect des dispositions du Code de commerce. Chaque argument soulignait les impacts négatifs du projet dans ses divers aspects, notamment sur l'animation urbaine et la protection du consommateur.
3. Désistement : La Cour a reconnu que le désistement était pur et simple, ce qui a conduit à ne pas statuer sur le fond des arguments soulevés par la SAS CSF.
> « Il est donné acte du désistement de la requête de la SAS CSF. »
4. Frais de justice : En ce qui concerne les demandes de remboursement des frais, la renonciation de la SCCV Foncière Chabrières à cette demande a également été entendue, évitant ainsi une décision sur ce point.
Interprétations et citations légales
Les articles du Code de commerce et du Code de justice administrative cités dans cette décision soulignent l'importance de la législation dans la gestion des projets d'urbanisme et de leur impact commercial :
- Code de commerce - Article L. 752-6 : Cet article affirme les conditions selon lesquelles un projet doit être évalué pour ses impacts sur la vie économique locale et la consommation énergétique, le respect de l'environnement, et la protection des consommateurs. Les griefs portés par la SAS CSF s'appuient sur les points suivants :
- 1°) Impact négatif sur l'animation urbaine.
- 2°) Non-qualité architecturale.
- 3°) Absence de proximité des produits.
Ces références soulignent que la qualité et l'intégration des projets dans leur environnement sont cruciales pour la validation des permis de construire. La non-examen de ces points par la Cour, en raison du désistement de la SAS CSF, a pour effet de laisser intact le permis contesté, mais aussi de préserver la possibilité de réexaminer ces questions dans un autre cadre.
En conclusion, la décision a été principalement influencée par des considérations procédurales et la volonté des parties de ne pas poursuivre le litige, ce qui a écarté la nécessité d'examiner les arguments soulevés sur le fond.