Résumé de la décision
M. A..., ressortissant de la République du Congo, a sollicité un titre de séjour en qualité de salarié après avoir vu sa demande d'asile rejetée. Le préfet de la Somme a refusé sa demande par un arrêté du 13 novembre 2018, l'obligeant à quitter le territoire français. M. A... a contesté cette décision devant le tribunal administratif d'Amiens, qui a rejeté sa demande le 15 février 2019. M. A... a ensuite interjeté appel de ce jugement. La cour a confirmé le rejet de sa requête, considérant qu'il ne pouvait pas se prévaloir des dispositions d'une circulaire dépourvue de valeur réglementaire.
Arguments pertinents
1. Absence de fondement juridique : La cour a souligné que M. A... ne pouvait pas se prévaloir des dispositions de la circulaire du 28 novembre 2012, qui n'a pas de valeur réglementaire. Cela signifie que les demandes d'admission au séjour doivent être examinées selon les dispositions légales en vigueur, et non sur la base de circulaires non contraignantes.
2. Confirmation du jugement de première instance : La cour a conclu que le tribunal administratif d'Amiens avait correctement rejeté la demande de M. A..., affirmant que ce dernier n'était pas fondé à soutenir que la décision du tribunal était erronée.
3. Rejet des conclusions à fin d'injonction : En conséquence, les demandes d'injonction et celles fondées sur l'article L. 761-1 du code de justice administrative ont également été rejetées, indiquant que M. A... n'avait pas droit à une indemnisation des frais de justice.
Interprétations et citations légales
1. Circulaire du 28 novembre 2012 : La cour a précisé que les dispositions de cette circulaire ne peuvent pas être invoquées par M. A..., car elles ne possèdent pas de valeur réglementaire. Cela souligne l'importance de se référer aux textes législatifs et réglementaires en vigueur pour les demandes de séjour.
2. Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : Bien que la décision ne cite pas directement des articles spécifiques de ce code, elle fait référence à l'importance de respecter les procédures établies par la loi pour l'examen des demandes de séjour.
3. Article L. 761-1 du code de justice administrative : Cet article stipule que l'État peut être condamné à payer une somme à une partie qui a gagné son procès, mais dans ce cas, la cour a jugé que M. A... n'avait pas droit à cette indemnisation, renforçant ainsi le principe selon lequel la partie perdante doit supporter ses propres frais.
En conclusion, la décision de la cour d'appel confirme le rejet de la demande de M. A..., en se basant sur des principes juridiques clairs et en soulignant l'absence de fondement légal pour ses arguments.