Résumé de la décision
La décision concerne la requête d'appel de M. B..., qui conteste un arrêté portant obligation de quitter le territoire français, ainsi qu'une interdiction de retour sur le territoire. M. B... invoque plusieurs moyens, notamment l'insuffisance de motivation de l'arrêté, l'incompétence de son auteur, et un défaut d'examen de sa situation personnelle en tant que mineur isolé. Toutefois, la cour a constaté que M. B... ne présentait aucun élément nouveau par rapport à ses arguments de première instance. En conséquence, la cour a jugé la requête manifestement dépourvue de fondement et l'a rejetée.
Arguments pertinents
1. Absence d'éléments nouveaux : La cour a souligné que M. B... ne se prévalait d'aucun élément de fait ou de droit nouveau par rapport à l'argumentation développée devant le tribunal administratif. Cela a été un point central dans le rejet de la requête.
2. Rejet des moyens soulevés : La cour a estimé que le premier juge n'avait pas commis d'erreur en écartant les moyens soulevés par M. B..., ce qui a conduit à la conclusion que la requête d'appel était manifestement dépourvue de fondement.
3. Conséquences juridiques : En vertu de l'article R. 222-1 du code de justice administrative, la cour a pu rejeter la requête par ordonnance, ce qui souligne l'efficacité des procédures administratives en matière de contentieux.
Interprétations et citations légales
1. Article R. 222-1 du code de justice administrative : Cet article permet aux présidents des cours administratives d'appel de rejeter par ordonnance les requêtes manifestement dépourvues de fondement. La décision cite : "Les présidents des cours administratives d'appel [...] peuvent, en outre, par ordonnance, rejeter [...] les requêtes d'appel manifestement dépourvues de fondement."
2. Article L. 511-4 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : M. B... a invoqué une méconnaissance de cet article, qui impose un examen sérieux de la situation personnelle des étrangers. Cependant, la cour a jugé que les arguments présentés n'étaient pas suffisants pour établir une erreur manifeste d'appréciation.
3. Article 3-1 de la convention internationale relative aux droits de l'enfant : M. B... a également fait référence à cette convention pour soutenir sa position en tant que mineur isolé. La cour a noté que l'autorité préfectorale n'avait pas pris en compte sa minorité, mais a conclu que cela n'était pas suffisant pour renverser la décision du premier juge.
En somme, la décision met en lumière l'importance de la présentation d'éléments nouveaux dans le cadre d'un appel et souligne la rigueur des procédures administratives en matière de contentieux.