Résumé de la décision
Dans cette affaire, M. C... et Mme E... I... ont déposé une requête pour annuler un jugement en date du 15 octobre 2019 ainsi qu'un arrêté du 12 novembre 2018, concernant un permis de construire accordé à la société Promoteam. Les requérants contestaient plusieurs aspects de ce permis, en arguant qu'il ne respectait pas les dispositions du plan local d'urbanisme (PLU) et contenait des erreurs dans la notice architecturale. En parallèle, la société Promoteam a demandé des dommages et intérêts, affirmant que la requête des I... avait causé un préjudice financier. Cependant, par la suite, les demandeurs se sont désistés de leur recours. La cour a donc constaté ces désistements et a pris acte de ceux-ci.
Arguments pertinents
Les arguments principaux présentés par les parties en litige peuvent être synthétisés comme suit :
1. Requérants (M. C... et Mme E... I...):
- Ils soutiennent que le permis de construire violait plusieurs articles du règlement du PLU (Uc 3, Uc 10, Uc 11, Uc 12), notamment en ce qui concerne les caractéristiques de la voie d'accès et la description de l'environnement bâti fournie dans la notice architecturale.
- Ils affirment également qu'ils ont un intérêt suffisant pour agir contre le permis de construire contesté.
2. Société Promoteam et la commune des Gets:
- Les parties défenderesses ont soutenu que les requérants n'avaient pas démontré un intérêt à agir, arguant que les moyens soulevés étaient infondés.
- La société Promoteam a également indiqué qu'un permis modificatif avait été délivré, régularisant les vices initiaux concernant les places de stationnement.
La décision finale a simplement noté que le désistement des requérants était pur et simple, ce qui entraîne une cessation de l'instance sans qu'aucun jugement sur le fond soit rendu.
Interprétations et citations légales
Dans cette décision, plusieurs éléments juridiques clés entrent en jeu :
- Intérêt à agir : Selon le principe établi, seul celui qui a un intérêt légitime peut saisir le juge. En l’espèce, la cour a souligné que la société Promoteam avait des raisons valables de contester l’intérêt à agir des requérants, tel que le prévoit Code de justice administrative - Article L. 600-1 qui stipule que "toute personne, (...) ayant un intérêt à agir dans l'affaire peut introduire un recours".
- Droit administratif relatif aux permis de construire : Les contestations en matière de permis de construire relèvent des règles précisées dans le Code de l'urbanisme - Article L. 421-1, qui impose que les autorisations de construire respectent les documents d'urbanisme. Les motifs avancés par les requérants visaient cette conformité.
- Désistement d’instance : Le désistement a été rapidement reconnu par la cour, conforme à l’article Code de justice administrative - Article R. 621-6, précisant que le désistement peut être accepté sans conditions lorsque le procès s'éteint sans jugement.
La décision a ainsi affirmé que tous les désistements étaient valides et qu’aucune action supplémentaire ne serait entreprise. En réponse aux comportements des parties, cela rendait la procédure sans objet, interrompant ainsi le cours de l’instance.