Résumé de la décision
M. C..., représenté par son avocat, a introduit une requête afin de corriger un arrêt rendu le 15 mai 2018 par la cour administrative d'appel, qui omettait de statuer sur sa demande de remboursement de 1 500 euros fondée sur l'article L. 761-1 du code de justice administrative. La cour a reconnu qu'il s'agissait d'une erreur matérielle ayant pu influencer le jugement de l'affaire. En conséquence, elle a décidé de rectifier le dispositif de l'arrêt pour y inclure le versement de cette somme par l'État à M. C..., en application des dispositions légales pertinentes.
Arguments pertinents
Au cours de l'analyse de la requête de M. C..., la cour a souligné que l'omission de statuer sur ses conclusions relatives à l'application de l'article L. 761-1 était une erreur matérielle. Cela est significatif car le recours en rectification vise à corriger des erreurs qui ne sont pas imputables aux parties. La cour a ainsi affirmé que : « l’omission de statuer est constitutive d'une erreur matérielle », justifiant ainsi la nécessité d'une correction du dispositif de l'arrêt.
Interprétations et citations légales
Dans cette décision, l'application de l'article R. 833-1 du code de justice administrative est cruciale. Cet article précise que : « Lorsqu'une décision d'une cour administrative d'appel ou du Conseil d'Etat est entachée d'une erreur matérielle susceptible d'avoir exercé une influence sur le jugement de l'affaire, la partie intéressée peut introduire devant la juridiction qui a rendu la décision un recours en rectification. »
La cour a également fait référence explicitement à l'article L. 761-1 du même code, qui stipule que : « Dans tous les litiges, la partie qui perd est condamnée à payer à l'autre partie une somme au titre des frais exposés, pouvant être demandée devant la juridiction. » Cette disposition justifie l'allocation des frais de justice par l'État à M. C....
Ainsi, la décision illustre l'importance de la précision dans le jugement administratif et la nécessité de corriger les omissions qui peuvent affecter les droits des parties, en garantissant l'équité procédurale et l'accès à la justice.