Résumé de la décision
La SCEA Bastide de Blacailloux a introduit un recours devant la cour administrative d'appel de Marseille, visant à annuler un jugement du tribunal administratif de Toulon et différents arrêtés relatifs à un permis de construire. Cependant, le 10 octobre 2019, la SCEA a demandé le désistement de son instance, désistement qui a été accepté par la commune de Tourves. La cour, dans son ordonnance, a décidé de donner acte de ce désistement.
Arguments pertinents
Les principaux arguments traités dans la décision sont les suivants :
1. Droit au désistement : La SCEA Bastide de Blacailloux a exercé son droit de désistement, qui est reconnu comme étant pur et simple. Conformément à l'article R. 222-1 du code de justice administrative, ce désistement peut être accepté par la cour de manière formelle.
2. Acceptation du désistement : La commune de Tourves a également manifesté son accord à ce désistement. Ce consensus entre les deux parties souligne qu’il n’y a aucune opposition à ce que la cour en prenne acte.
Citation clé : "Le désistement de la SCEA Bastide de Blacailloux est pur et simple. Il a été accepté par la commune de Tourves."
Interprétations et citations légales
Dans cette décision, deux articles clés du code de justice administrative sont utilisés :
1. Code de justice administrative - Article R. 222-1 : Cet article stipule que "Les présidents (...) de formation de jugement (...) des cours (...) peuvent, par ordonnance : / 1° Donner acte des désistements". Cela clarifie le cadre juridique qui permet à la cour de prendre acte de désistements, renforçant ainsi l'autonomie des parties à décider de l'issue de leur différend.
2. Implicite de l’acceptation du désistement : Le fait que la commune ait accepté le désistement de la SCEA implique une absence de conflit ou de contestation sur la démarche, ce qui est fondamental dans la mesure où cela garantit que les recours en justice ne sont pas opposés au bon sens et à la conciliation.
Cette décision illustre ainsi l’importance accordée au principe de la liberté procédurale et du consensus entre les parties, tout en respectant les normes établies par le code de justice administrative.