Résumé de la décision
Dans cette affaire, la société AXA France IARD, assureur de la société Le Marcory, a enregistré, le 16 octobre 2020, une requête visant à annuler une ordonnance du 5 octobre 2020 par laquelle le juge des référés du tribunal administratif de Montpellier avait prescrit une expertise relative aux désordres affectant une station d'épuration. Entre-temps, un protocole transactionnel a été signé le 9 novembre 2020 entre la communauté d'agglomération Béziers Méditerranée et la société SAUR, ce qui a rendu l’expertise inutile. Par conséquent, la cour a décidé qu'il n'y avait pas lieu de statuer sur les conclusions de la requête et a rejeté les demandes de la société AXA France IARD.
Arguments pertinents
Dans sa décision, la cour a fondé son raisonnement sur le fait que la conclusion d'un protocole transactionnel entre la communauté d'agglomération Béziers Méditerranée et la société SAUR a mis un terme à la mesure d'expertise initialement ordonnée, rendant ainsi la requête de la société AXA sans objet. Elle a ainsi considéré que des questions relatives à l'annulation de l'ordonnance du juge des référés n'avaient plus de pertinence.
La cour a indiqué : « Il résulte de l'instruction qu'il a été mis fin à cette mesure d'expertise après que la communauté d'agglomération et la société SAUR aient conclu, le 9 novembre 2020, un protocole transactionnel » pour justifier l'impossibilité de statuer sur la requête.
Interprétations et citations légales
La décision implique l'application de l'article L. 761-1 du code de justice administrative, qui prévoit les dispositions relatives aux frais de justice. La cour a interprété cette disposition en considérant qu'il n'y avait pas lieu d’imposer des frais à la communauté d'agglomération Béziers Méditerranée, étant donné qu'aucune partie ne sortirait gagnante dans ce litige vu l'absence de nécessité de trancher la question de l'ordonnance d'expertise.
La cour a affirmé : « Il n'y a pas lieu, dans les circonstances de l'espèce, de mettre à la charge de la communauté d'agglomération Béziers Méditerranée la somme demandée par la société AXA France IARD ». Cette citation démontre comment la cour a veillé à l'application des règles de procédure tout en prenant en compte les développements intervenus après le dépôt de la requête.
En somme, la décision illustre l'importance des évolutions procédurales, notamment la validité des protocoles transactionnels, et comment ceux-ci peuvent modifier l'objet d'un litige en cours.