Résumé de la décision
M. B..., ressortissant marocain, appelle du jugement du tribunal administratif de Marseille du 1er décembre 2020, qui avait rejeté sa demande d'annulation de l'arrêté d'expulsion du préfet des Bouches-du-Rhône en date du 28 mai 2019. Il conteste le jugement en s'appuyant sur plusieurs moyens, incluant des vices de procédure, des erreurs de droit et des méconnaissances des conventions internationales relatives aux droits de l'homme et des enfants. La Cour décide finalement de rejeter la requête de M. B..., considérant que ses arguments sont manifestement dépourvus de fondement.
Arguments pertinents
La Cour a jugé que les arguments soulevés par M. B... en appel étaient essentiellement une réitération de ceux présentés en première instance, sans apporter de nouvelles justifications ou preuves. Cela a conduit à la conclusion que le jugement initial était fondé et que les moyens de contestation de M. B... "ne sont pas utilement critiqués par le requérant". La Cour a notamment noté que les premiers juges "ont écarté l'ensemble des moyens rappelés ci-dessus par des motifs suffisamment précis et circonstanciés".
Interprétations et citations légales
1. Code de justice administrative - Article R. 222-1 : Cet article habilite les présidents des formations de jugement des cours à rejeter par ordonnance les requêtes manifestement dépourvues de fondement. La Cour s'est appuyée sur cette disposition pour conclure à l'inadmissibilité de la requête, affirmant : "la requête de M. B... est manifestement dépourvue de fondement et doit, en toutes ses conclusions, être rejetée".
2. Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile - Articles L. 521-2 et L. 521-3 : M. B... avait invoqué ces articles pour soutenir qu'il était protégé contre l'expulsion. Toutefois, la Cour a maintenu que les premiers juges avaient correctement écarté ces arguments, soulignant l'absence de nouvelles appellations à cet égard.
3. Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales - Article 8 et Convention internationale relative aux droits de l'enfant - Article 3-1 : Ces conventions ont été citées par M. B... pour contester l'expulsion. Cependant, la Cour a estimé que ces arguments avaient déjà été suffisamment examinés par le tribunal administratif, sans que la réitération constituât un motif valable pour modifier la décision initiale.
En somme, la décision de la Cour repose sur la réaffirmation de la légalité de l'arrêté du préfet et sur la procédure, considérant que le requérant n'a pas apporté d'éléments nouveaux pour justifier sa demande. La règle que "l'absence d'éléments nouveaux ou convaincants peut mener à un rejet" est un aspect central de l'application du droit dans ce contexte.