Résumé de la décision
M. B... a formé une requête devant la cour administrative d'appel de Marseille pour contester un jugement du tribunal administratif de Nice qui avait validé un arrêté d'opposition à sa déclaration préalable de travaux. Par la suite, le 24 mai 2019, M. B... a demandé à la Cour de prendre acte de son désistement. La Cour a décidé d'accueillir ce désistement comme un désistement d'instance et a rejeté les conclusions de la commune de Saint-Cézaire-sur-Siagne concernant la demande de remboursement des frais sur le fondement de l'article L. 761-1 du code de justice administrative.
Arguments pertinents
L’ordonnance de la Cour souligne plusieurs éléments juridiques clés :
1. Nature du désistement : En l'absence de précision de la part de M. B..., le désistement est considéré comme "pur et simple" et, par conséquent, qualifié de "désistement d'instance". Cela signifie que la procédure en cours est arrêtée sans que le mérite de l'affaire ne soit tranché.
2. Rejet des conclusions de la commune : La Cour a jugé que, dans les circonstances présentes, les demandes de la commune concernant les frais engagés (en vertu de l'article L. 761-1) devaient être rejetées. Ce rejet implique que, étant donné que M. B... a choisi de se désister, il n'y a pas lieu d'accorder une indemnité à la commune au titre des frais de justice.
Interprétations et citations légales
L'ordonnance s'appuie sur les interprétations suivantes des textes de loi :
- Code de justice administrative - Article R. 222-1 : Cet article stipule que : "Les présidents (...) de formation de jugement (...) des cours (...) peuvent, par ordonnance : / 1° Donner acte des désistements ; (...)". Cette disposition permet à la Cour de prendre acte d'un désistement, ce qui valide la demande de M. B... et met fin à l'instance.
Ainsi, la décision met en avant la distinction entre le désistement d’instance et d'autres formes de désistement, précisant que, par défaut de précision, la demande de M. B... devait être classée dans la première catégorie. La Cour a respecté cette procédure, illustrant le principe de régularité des actes de procédure.
En conclusion, l'ordonnance est conforme aux normes juridiques applicables et l'application de l'article L. 761-1 a été correctement examinée, amenant à une décision de rejet des frais demandés par la commune.