Résumé de la décision
Dans cette affaire, M. A... conteste un jugement rendu le 8 février 2018 par le tribunal administratif de Nice qui a partiellement rejeté sa demande de décharge d'une imposition à l'impôt sur le revenu pour l'année 2013. M. A... argue que l'administration fiscale n'a pas respecté les exigences de l'article L. 76 du livre de procédures fiscales en ne lui communiquant pas les bases et modalités de son imposition. La Cour administrative d'appel, après analyse, a rejeté la requête de M. A..., concluant que l'administration avait respecté ses obligations en matière de notification des bases imposables.
Arguments pertinents
1. Sur la notification des bases imposables: Le tribunal souligne que la proposition de rectification de l'administration, datée du 4 décembre 2014, contenait des informations suffisantes pour informer M. A... des bases et modalités de détermination des impositions. La Cour a affirmé que le fait que l'administration a réévalué les salaires de M. A... à partir de ceux déclarés en 2012 était suffisant pour répondre aux exigences de transparence imposées par la loi. Cela illustre la notion que "le contribuable doit être en mesure de comprendre les éléments ayant servi au calcul des impositions d'office".
2. Rejet du moyen de droit: La Cour a estimé que le moyen tiré de la méconnaissance de l'article L. 76 du livre des procédures fiscales n'était pas fondé. Ce rejet est consolidé par la constatation que l'administration a respecté les obligations de communication d'information dès lors que les motifs de la rectification étaient exposés.
Interprétations et citations légales
Au regard des textes appliqués dans la décision, plusieurs interprétations sont identifiables :
- Article L. 76 du livre des procédures fiscales: "Les bases ou éléments servant au calcul des impositions d'office et leurs modalités de détermination sont portées à la connaissance du contribuable trente jours au moins avant la mise en recouvrement des impositions." Ce texte vise à assurer un droit à l'information pour le contribuable, lui permettant de comprendre et de contester la base de son imposition.
- Interprétation des éléments présentés par l'administration: La Cour a jugé que la simple mention de la réévaluation des salaires, avec référence aux salaires précédemment déclarés, constitue une base suffisante, permettant au contribuable de connaître les éléments ayant servi à la décision fiscale.
En somme, cette décision ancre l’importance pour l’administration fiscale de respecter les obligations d’information vis-à-vis du contribuable tout en précisant que la clarté et la pertinence de la communication des bases imposables sont des critères suffisants pour valider le processus d’imposition, ce qui a permis de rejeter la requête de M. A....