Résumé de la décision
Le 22 février 2022, la cour a enregistré le désistement de M. K... et autres concernant leur requête visant à annuler un jugement du 26 février 2021 et un arrêté du 13 mai 2019, relatif à un permis de construire. La société La Gouna, défenderesse, a également renoncé à ses conclusions concernant les frais d'instance. La cour a donc pris acte de ces décisions et a notifié l'arrêt à toutes les parties concernées.
Arguments pertinents
1. Droit de contester : M. K... et autres, en tant que voisins immédiats, ont argué avoir un intérêt légitime à contester le permis de construire en raison de préjudices de jouissance, notamment l’obstruction de la vue.
2. Méconnaissance des règles d’urbanisme : Les requérants ont soutenu que le permis de construire était illégal car il violait plusieurs dispositions des articles du règlement du PLU, notamment concernant les décaissements et l’impact environnemental du bâtiment.
3. Acceptation du désistement : La société La Gouna a clairement accepté le désistement des requérants. Cela a conduit la cour à ne pas s’opposer à cette décision, soulignant l'importance du consentement des parties dans les procédures judiciaires.
Interprétations et citations légales
1. Droit de contestation (Code de justice administrative - Article L. 600-1) : Ce texte stipule le droit des intéressés, tels que les voisins, de contester les autorisations d’urbanisme qui pourraient affecter leur propriété. M. K... et autres ont donc exercé cette prérogative en invoquant un préjudice direct lié à l’obstruction visuelle.
2. Règlement du PLU (Code de l'urbanisme - Article R. 111-2) : Selon cet article, toute construction doit respecter des critères d’accessibilité et de sécurité. Les requérants argumentaient que la voie d’accès au projet ne satisfaisait pas ces exigences, impactant la sécurité publique.
3. Acceptation du désistement : Le désistement est un acte de procédure qui met fin à une instance, et ce, en accord avec le principe de la disponibilité des droits. La cour a respecté cette décision, soulignant que “le désistement des requérants n’est pas sujet à contestation” (Code de justice administrative - Article R. 511-1).
Ainsi, la décision de la cour illustre les principes de respect de l’intérêt à agir en matière d’urbanisme et la force des consentements au sein des procédures administratives.