Résumé de la décision
M. A...B..., domicilié et représenté par son avocat, a introduit une requête en appel pour contester un jugement rendu le 2 février 2016, dans lequel la demande de titre de séjour et la mesure d'éloignement à son encontre avaient été rejetées. Il soutenait que ses droits à la vie privée et familiale avaient été méconnus, invoquant des dispositions de l'accord franco-algérien et de la Convention européenne des droits de l'homme. La cour a rejeté la requête de M. B..., confirmant que ses droits n'avaient pas été indûment atteints et que les décisions administratives étaient justifiées.
Arguments pertinents
La cour a retenu que M. B... n'a pas apporté d'arguments nouveaux ou supplémentaires à ceux évoqués en première instance. Elle a donc écarté ses moyens, confirmant les motifs des premiers juges, selon lesquels :
- "Aucune atteinte excessive n'a été portée au droit du requérant au respect de sa vie privée et familiale."
- M. B..., étant âgé de plus de 21 ans, "n'établit pas être à la charge de son père", ne rentrant ainsi pas dans les prévisions évoquées de l'accord franco-algérien.
Interprétations et citations légales
La décision est fondée sur plusieurs textes législatifs et accords internationaux :
1. Article 6 de l'accord franco-algérien du 27 décembre 1968 modifié :
- Le tribunal a affirmé que malgré les droits articulés dans cet article, la situation personnelle de M. B... ne répondait pas aux critères d'assistance requise.
2. Article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales :
- L'interprétation donnée par la cour est que les limitations à ce droit sont justifiées si elles respectent un équilibre avec l'intérêt public et les circonstances personnelles.
3. Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile :
- La cour a fait référence aux dispositions de ce code pour soutenir la légalité du refus de titre de séjour et la mesure d'éloignement, précisant que l'illégalité alléguée du refus "ne peut entraîner l'annulation des décisions subséquentes".
En synthèse, la cour a statué en faveur de l'État, considérant que les mesures prises par le préfet étaient en conformité avec les droits de M. B... et que ce dernier n'a pas su établir les fondements juridiques nécessaires pour contester efficacement ces décisions.