Résumé de la décision
Mme C... A..., ressortissante cap-verdienne, a fait appel d'un jugement du tribunal administratif de Marseille qui avait rejeté sa demande d'annulation d'un arrêté préfectoral du 28 juin 2019. Cet arrêté était un refus de délivrance d'un titre de séjour, une obligation de quitter le territoire français dans un délai de 30 jours, ainsi qu'une interdiction de retour sur le territoire pour deux ans. La Cour a confirmé le jugement du tribunal administratif et a rejeté la requête de Mme C... A..., considérant qu'elle n'apportait pas de nouveaux arguments ou éléments justifiant une décision différente.
Arguments pertinents
1. Sur l'argumentation réitérée : La requérante a principalement repris les arguments présentés devant le tribunal administratif sans en formuler de nouveaux. La Cour a noté que ces arguments n'apportaient pas d'éléments nouveaux permettant de remettre en question la décision initiale. La Cour a donc décidé d’écarter les moyens tirés de la méconnaissance des dispositions légales et des droits fondamentaux.
Citation pertinente : "Il y a lieu, dans ces conditions, d'écarter par adoption des motifs retenus à bon droit par les premiers juges..."
2. Sur le délai de départ volontaire : La Cour a indiqué que la situation de Mme C... A... ne justifiait pas un délai de départ volontaire supérieur à 30 jours, soulignant qu'aucune circonstance exceptionnelle n’était démontrée.
Citation pertinente : "Il ne ressort pas des pièces du dossier que la situation telle que décrite par Mme C... A... aurait justifié qu'elle bénéficie d'un délai de départ volontaire supérieur à 30 jours."
3. Sur l'interdiction de retour : L'argument tiré de l'illégalité de l'interdiction de retour n’était pas suffisamment précisé pour permettre à la Cour de l'apprécier.
Citation pertinente : "Mme C... A... n'assortit pas son moyen... des précisions suffisantes permettant à la Cour d'en apprécier le bien-fondé."
Interprétations et citations légales
1. Article 8 de la CEDH : Le refus de séjour de Mme C... A... a été examiné à la lumière des droits prévus par l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH), qui protège le droit à la vie privée et familiale. Cependant, la Cour a implicitement indiqué que les arguments avancés n'étaient pas suffisants pour établir une violation de ces droits.
Citation légale : "méconnaît les stipulations de l'article 8 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales..."
2. Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile - Article L. 313-11 : Les dispositions concernant le droit au séjour ont été évoquées, en particulier le 7° de cet article, qui précise les conditions dans lesquelles un titre de séjour peut être délivré.
Citation légale : "les dispositions du 7° de l'article L. 313-11 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile..."
3. Code de justice administrative - Article L. 761-1 : La requête de Mme C... A... de voir l'État condamné à verser une somme pour son conseil a été rejetée en l'absence de fondement suffisant dans sa réclamation.
Citation légale : "il y a lieu... de rejeter ses conclusions aux fins d'injonction et d'astreinte ainsi que celles tendant à l'application des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative..."
En conclusion, la décision s'appuie sur un examen rigoureux du dossier et des arguments présentés, concluant à l'absence de nouveaux éléments pouvant justifier une révision de la décision préfectorale.