Résumé de la décision :
M. A..., représenté par son avocat Me Luthi, a déposé une requête le 9 juillet 2018, demandant l'annulation d'un jugement antérieur, d'un arrêté préfectoral et d'une décision administrative, ainsi qu'un réexamen de sa situation et la compensation financière de 1 500 euros. La cour a examiné la régularité du jugement contesté et le fond de la demande. Elle a décidé de rejeter la requête de M. A..., confirmant ainsi le jugement du tribunal administratif.
Arguments pertinents :
1. Régularité du jugement : M. A... a soutenu que le jugement se fondait sur des documents du préfet qui ne lui avaient pas été communiqués. Cependant, la cour a affirmé que le jugement attaqué se basait uniquement sur les preuves présentées par M. A..., écartant ainsi le moyen d'irrégularité.
Citation pertinente : "il résulte de l'instruction, comme le mentionne d'ailleurs le jugement attaqué, que le préfet n'a pas produit dans l'instance, et que le tribunal s'est fondé sur les seules pièces produites par le demandeur."
2. Bien-fondé de la demande : M. A... a réitéré sans nouveau argument le moyen tiré de la méconnaissance des dispositions du 11° de l'article L. 313-11 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile. La cour a jugé que ce moyen devait être écarté en adoptant les motifs des premiers juges.
Citation pertinente : "Il convient d'écarter ce moyen par adoption des motifs pertinents retenus par les premiers juges."
Interprétations et citations légales :
1. Droit à un procès équitable : L'article L. 5 du Code de justice administrative stipule que "L'instruction des affaires est contradictoire." Cela implique que les parties doivent avoir accès aux éléments de preuve sur lesquels se fonde la décision. La cour a déterminé que M. A... avait bénéficié de la contradiction puisque le jugement reposait uniquement sur ses propres pièces.
2. Conditions de séjour : Le 11° de l'article L. 313-11 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile établit les critères à satisfaire pour obtenir un titre de séjour. L'absence de nouveaux arguments de M. A... a conduit la cour à ne pas remettre en question les conclusions antérieures, affirmant que les motifs des juges de première instance demeuraient pertinents.
En conclusion, la cour a rejeté la requête de M. A..., considérant qu’il n’y avait pas de fondement juridique nouveau pour infirmer le jugement antérieur.