Résumé de la décision
La cour a examiné la requête de M. A..., un ressortissant guinéen, qui contestait un arrêté du préfet du Nord daté du 21 novembre 2014, lui ordonnant de quitter le territoire français. M. A... soutenait que l'arrêté était insuffisamment motivé et entaché d'une erreur manifeste d'appréciation. Par jugement rendu le 21 juillet 2015, le tribunal administratif de Lille avait rejeté sa demande d'annulation. La cour a confirmé cette décision, considérant que M. A... n'apportait pas d'éléments supplémentaires pour remettre en cause l'appréciation des premiers juges. En conséquence, la requête a été rejetée.
Arguments pertinents
1. Insuffisance de motivation : M. A... a affirmé que l'arrêté préfectoral manquait de motivation, indiquant un défaut d'examen complet de sa situation. Toutefois, la cour a constaté qu'il ne fournissait aucun élément nouveau en appel pour contredire les motifs retenus par le tribunal administratif.
Citation pertinente : “Il n'apporte, en appel, aucun élément de fait ou de droit de nature à remettre en cause l'appréciation portée par les premiers juges sur ces moyens.”
2. Erreur manifeste d'appréciation : M. A... soutenait que l'arrêté était entaché d'une erreur manifeste d'appréciation. La cour, adoptant les motifs du tribunal administratif, a écarté cette affirmation, dans la mesure où elle n'était pas étayée par des éléments probants.
Citation pertinente : “Il y a lieu, par adoption des motifs retenus à bon droit par les premiers juges, de les écarter.”
Interprétations et citations légales
La décision s'appuie sur plusieurs dispositions légales clés :
- Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : L'article L. 741-4, qui encadre les droits des demandeurs d'asile, a été évoqué par M. A... pour étayer ses arguments. Le tribunal a cependant déterminé que l'arrêté en question respectait les exigences légales sans qu’une violation manifeste puisse être démontrée.
- Loi n° 91-647 du 10 juillet 1991 : Cette loi régit l'aide juridictionnelle, sous laquelle M. A... avait été admis au bénéfice de l’aide totale. La cour a rejeté sa demande d'indemnisation au titre des frais juridiques, considérant que les conclusions présentées n’étaient pas fondées.
Citation légale pertinente : “...et celles présentées sur le fondement des dispositions de l'article 37 de la loi du 10 juillet 1991.”
En somme, la décision de la cour est fondée sur le respect des procédures prévues par le code en vigueur et l'absence d'éléments nouveaux, constituant une confirmation de la légitimité de l'arrêté préfectoral contesté.